Médiatif |
En
On utilise aussi parfois le terme (non) testimonial, mais celui-ci présente une ambigüité d'interprétation, dans la mesure où il ne précise pas qui est considéré comme étant témoin des faits ou de la situation rapportés (toutefois, généralement testimonial équivaut à non médiatif) ; ou encore (non) assumé.
Claude Hagège[1] a proposé le terme médiaphorique (c'est-à-dire référant à un intermédiaire) pour caractériser les outils grammaticaux permettant à un locuteur d'imputer à autrui ce qu'il asserte (ouï-dire, déduction, témoignage tiers).
La notion de médiatif s'apparente à celles de
Dans diverses langues, comme le
En bulgare, le médiatif recouvre trois sous-systèmes[4] :
En français, où le médiatif n'existe pas, on peut utiliser à la place le
En basque, le locuteur peut exprimer cette prise de distance par rapport à un énoncé rapporté en utilisant la particule modale « omen »[5], l'un des rares mots que l'on peut placer entre verbe significatif et auxiliaire, et que l'on traduit souvent par une incise comme "paraît-il" ou "dit-on" :